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Manifestation contre la fermeture de la trésorerie de Durban-Corbières

Ils sont en colère et ils le font savoir, ce mardi 28 septembre des représentants de l’intersyndicale des finances publiques (Solidaires Finances publiques, CGT Finances publiques) étaient présents devant la trésorerie de Durban-Corbières dès 11 h, pour dénoncer sa fermeture en janvier 2022 ; une décision de l’administration fiscale qui restructure le schéma de l’accueil des usagers. Cette manifestation a été l’occasion de rassembler, devant la trésorerie, élu(e)s locaux, le sénateur Pla, retenu à Paris était représenté par son assistante, agent(e)s des Finances Publiques et usagers pour dénoncer cette suppression qui fait l’unanimité contre elle.
Pour l’intersyndicale des finances publiques « trop c’est trop », la Direction générale des finances publiques (DGFIP)s’est engagée dans un vaste plan national de relocalisation de ses services et instaurer le nouveau réseau de proximité (NRP), ce qui va entrainer à fermer massivement des structures de toutes natures sur l’ensemble du département créant ainsi une dégradation des conditions de travail. Pour eux, l’accueil des contribuables est sacrifié. Aujourd’hui, tout le monde devra communiquer via internet, impossible car il y a la fracture numérique. Les personnes âgées et les précaires seront abandonnés ; Les personnes ont besoin de proximité, de rencontrer quelqu’un pour avoir des explications c’est primordial car l’administration des Finances Publiques est parfois compliquée, de plus, certaines personnes n’ont pas de chéquier pour régler leur impôt. Alors comment feront-ils ? on va leur demander de régler chez un buraliste; Où est la confidentialité dans ce cas ? les contribuables n’ont pas envie de se dévoiler à quelqu’un que l’on voit tous les jours; De préciser que cette fermeture programmée est une régression ,sans oublier les conséquences que subiront les agents :des mutations, ce qui va engendrer des frais supplémentaires; Une nouvelle réorganisation que beaucoup d’élus ,usagers et agents qui sont dans l’incompréhension et qui se retrouvent devant le fait accompli ne voit pas d’un bon œil. « C’est une fois de plus, le désengagement de l’État, qui s’était pourtant engager à favoriser le maintien des services publics dans les territoires ; On mélange tout, les personnels ne seront pas nécessairement des fonctionnaires professionnels qui savent répondre aux questions. « Nous, les communes, devrons fournir et entretenir les locaux de ces fameux points France Services. « Un service boite aux lettres » (intermédiaire entre l’usager et les services publiques) Cela va coûter de l’argent même s’il y a une participation de l’État ».

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